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collection GG // le book

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fauteuils, René Gabriel

Le but de ce blog est de faire découvrir le mobilier et les objets qui succèdent immédiatement à la Seconde Guerre mondiale : le style Reconstruction. Comme en architecture, ils sont longtemps restés sous-considérés pour ne laisser place qu'au modernisme radical. Heureusement, l'interprétation change depuis une dizaine d'années mais le chemin traçé par quelques historiens de l'architecture reste à parcourir dans bien d'autres domaines... Partout, il manque une branche Arts & Crafts, plus féminine et moins intransigeante... Pour le montrer, nous réalisons le "book" de notre collection, consultable sur ce blog - des photographies vite-faites sur fond d'agglos - et plus de deux cents en réserve : collection GG // meubles . Ces meubles peuvent être prêtés gracieusement aux musées et autres institutions culturelles.

The purpose of this blog is to show furniture and objects accompanying reconstruction after World War II. As in french architecture, furniture have long been under-treated for allowing only radical modernism. Interpretation changes but the path traced by historians of architecture remains much to be done in furniture design ... Story is more beautiful with a touch of Arts & Crafts! Pause to realize the "book" of our collection available on this blog. Photographs on a simple bottom wall of breeze blocks because we have two hundred in stock ... cf. collection GG // meubles : this furniture is graciously loaned to museums.

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Biographies des décorateurs

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Un emprunt au site de la galerie belge Thierry Camu (Thierry Camu Gallery, Chaussée de Waterloo, 373, 1050 Bruxelles) qui nous offre sur son site les biographies des artistes décorateurs. Ce n'est pas tout à fait notre période, et les références au verre, à la céramique et à la tapisserie sont nombreuses, mais on y retrouve un grand nombre de décorateurs de la Reconstruction : Jacques Adnet, René-Jean Caillette, Renan de la Godelinais, Michel Dufet, Jacques Dumond, Jean Fressinet, René Gabriel, Gustave Gautier, Georges Goetz, Suzanne Guiguichon, Georges Jouve, Etienne-Henri Martin, Mathieu Matégot, Jacques Mottheau, Alexandre Noll, Maxime Old, Jean Pascaud, Geneviève Pons, Maurice Pré, Renou André & Genisset Jean-Pierre, Jean Royère, Louis Sognot.

A loan to the belgian gallery website of Thierry Camu (Thierry Camu Gallery, Chaussee de Waterloo, 373, 1050 Brussels), which offers artist decorators biographies. It's not really our period, and references to glass, ceramics and tapestry are numerous, but we find many designers of Reconstruction: Jacques Adnet, René-Jean Caillette, Renan de la Godelinais, Michel Dufet, Jacques Dumond, Jean Fressinet, René Gabriel, Gustave Gautier, Georges Goetz, Suzanne Guiguichon, Georges Jouve, Etienne-Henri Martin, Mathieu Matégot, Jacques Mottheau, Alexandre Noll, Maxime Old, Jean Pascaud, Geneviève Pons, Maurice Pré, Renou André & Genisset Jean-Pierre, Jean Royère, Louis Sognot.

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Habitat d'urgence // exposition

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Inauguration ce matin, 11h,  à l'Atelier Perret  de la première exposition sur l'habitat d'urgence au Havre. Avec la projection d'un film de Matthieu Simon : Nos maisons en carton comprenant les interviews de nombreux habitants des anciennes "cités provisoires". On y découvre aussi tous les meubles de sinistrés (entre autre de la collection GG) et la reproduction de quelques plans de René Gabriel provenant des Archives nationales de Fontainebleau. En vitrine, des galoches, des annuaires, et le souvenir d'un habitant célèbre au Havre : Julien Guillemard. Il aurait fallu citer aussi Gilles-Maurice Dumoulin... Ci-après, l'intégralité des textes présentés dans l'exposition.

Inauguration this morning, 11am, Atelier Perret, the first exhibition on emergency shelter in Le Havre. With a film of Matthieu Simon: Nos maisons en carton / Our cardboard houses - including interviews with many residents of temporary housing after the ww2. And also furniture (collection GG) and some René Gabriel blueprints (from the National Archives of Fontainebleau). On Display: vintage clogs, directories, and the illustrated diary of Julien Guillemard.

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SAD n°35 1949 // catalogue

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Présenté du 10 juin au 15 juillet 1949 au Grand-Palais, le 35e Salon de la Société des artistes décorateurs se veut une synthèse autour des "âges de la vie", ce sujet devant servir de prétexte pour aborder tous les types de production. Laissons donc de côté "l'âge viril" (qui nous montre que la rudesse n'est pas propre aux modernes radicaux !) ainsi que ceux de la maturité et de la discrétion - acaparés par les vieux maîtres de l'Art déco - et regardons les trois sections consacrées aux meubles de série : l'enfance dirigée par Colette Guéden, la jeunesse par Marcel Gascoin, et enfin "l'hôtellerie et le tourisme" par René Gabriel. Petite visite en parcourant le listing du catalogue officiel.

Presented in the Grand Palais, June to July 1949, the 35th Exhibition of the Society of Decorative Artists (SAD) is a synthesis around the "ages of life", this matter would be an excuse to address all types of production. Let us leave aside "manhood" (which shows that roughness is not just to modern radicalism!) As well as maturity and discretion ages - old masters of Art Deco field - and look at three sections for industrial furniture : Children led by Colette Gueden, youth by Marcel Gascoin, and finally "hotels and tourism" by René Gabriel. Short visit in listing of official catalog.

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Tabouret 3-positions // Gascoin

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Voici un moment important dans l'histoire du mobilier pour enfant : en tant que symbole de l'introduction du meuble évolutif dans l'espace domestique, le tabouret 3-positions est l'une des créations emblématiques de Marcel Gascoin. Il en existe de nombreuses variantes et on le retrouve aujourd'hui encore diffusé sous plusieurs marques. Voyage pour retracer les principales étapes de son invention entre 1947 et 1950.

Important moment in the history of "children design furniture" as a symbol of the introduction of flexible furniture in domestic space, the 3-position stool is one of most emblematic creations of Marcel Gascoin. There are many variants and is found today released by different brands. Ttrip to retrace steps of this invention, between 1947 and 1950.

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SAD n°31 1945 // meubles d'urgence

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Meubles et caisses de transport, René Gabriel, SAD 1945, Décor d'aujourd'hui n°35

Le Salon des artistes décorateurs de 1945 est présenté dans le Palais de New-York (actuel Palais de Tokyo), il se divise en deux sections aux projets très opposés... La première prolonge les créations de luxe imaginées sous l’Occupation et concerne des œuvres que l’on présente dès lors comme le témoignage vivant d’un art français capable de surmonter les épreuves (Images de France // 1940-44)... Mais cette justification facile se plie trop évidemment aux intérêts de certains et ne trompe finalement personne. La seule création digne d'intérêt relativement à son temps est celle de la seconde section consacrée aux meubles d'urgence avec le retour de décorateurs ayant une vocation plus "démocratique" : Maurice Dufrêne, Suzanne Guiguichon, Etienne-Henri Martin, Albert Guénot, et surtout la confirmation d'un maître du genre, René Gabriel.

Decorative Arts exhibition of 1945 is presented in the Palais de Tokyo, Paris, it is divided into two sections - very opposite: the first extends luxurious creations imagined during the war and for works that we therefore present as a French art capable of overcoming adversity ... But this justification folds easy too obviously certain interests. The creation is in the second section on emergency furniture, with a return of Maurice Dufrêne, attempts Suzanne Guiguichon, Etienne-Henri Martin, Albert Guénot, and especially the confirmation of a master : René Gabriel.

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Art utile // Villes vernaculaires

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dessin André Scobeltzine


"Art Utile" se met en pause. En attendant, je vous propose de faire un tour sur un autre blog dont je suis l'un des webmasters : LES VILLES VERNACULAIRES. Il y est question d'architecture contemporaine (cf. Un nouvel art d'édifier // manifeste d'Esprit). En voici l'introduction : Vers un nouvel art de bâtir - nos villes vont bientôt cesser d’être le bras armé d’une vieille doctrine totalitaire : celle du robot-ogre, globalisé et normalisé dont la beauté de brute ne s’exprime qu’en formatant ses habitants et en violant les paysages. Elles vont se différencier peu à peu les unes des autres comme autant de concrétions naturelles où s’accumulent les ressources locales, les cultures, les désirs et les savoir-faire. Le ton est plus vif, le militantisme perceptible, c'est du design plus large, dans le présent et surtout dans la prospective ! Bonne visite.

"Art utile" is on stand by. In the meantime, I suggest you take a ride on another blog which I'm one of webmasters: LES VILLES VERNACULAIRES - vernacular cities. It deals with contemporary architecture. Here's Introduction: "Towards a new way to build - our cities will soon cease to be the armed wing of an old totalitarian doctrine: that the robot-Ogre, globalized and standardized brute whose beauty is expressed that 'by formatting its inhabitants and raping landscapes. They will gradually differentiate from each other as so many natural formations which accumulate local resources, cultures, desires and skills". The tone is brighter, visible activism, this design is wider, in present and even in foresight! Enjoy your visit.

BLOG // BILAN

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Le blog accueille chaque jour plus de 200 visites, dont 25% en international (majoritairement des Etats-Unis), la source étant à 90% Google. Son point fort réside dans les illustrations et les mots-clefs touchant à quelques grands noms du design (dans l'ordre de pertinence : René Gabriel, meuble Oscar, Jacques Hauville, Jacques Hitier, Marcel Gascoin). La page "collection GG" reçoit le plus de visiteurs, ce qui donne une juste idée des lecteurs... Principalement des amateurs, experts, galeristes, architectes, designers et - depuis peu - étudiants, journalistes, historiens d'art, etc. suivant les contacts que j'ai pu établir par mail. Cependant, l'absence de participation me conduit à changer de formule. Les articles ont une allure de cours magistral alors que le principe même d'Internet est de provoquer l'échange par des formules brèves et subjectives, laissant la porte ouverte aux questions et contradictions... Désormais, l'intégralité du texte va apparaître sur la page de présentation (le tout traduit en fr'anglais) avec un clic conduisant aux illustrations. Des textes également plus engagés car il s'agit aussi de notre avenir : la crise actuelle marque l'achèvement d'un modèle, sans doute une régression de la main d'oeuvre à faible coût dans des pays lointains, la fin des transports bradés. S'il faut nous ré-industrialiser, montrons une histoire intelligente, celle d'une modernité modeste, disons plus humaine et moins sottement consumériste, celle que l'on peut découvrir dans la Reconstruction...

Art Utile (Useful Art) receives 200 daily visits, 25% international (mostly U.S.). Its strength lies in the illustrations and keywords related to famous french utility desiners (in order: René Gabriel, Oscar, Jacques Hauville, Jacques Hitier, Marcel Gascoin). The "GG Collection" has the most visitors, which gives a fair idea of ​​readers ... Mainly amateurs, experts, dealers, architects, designers and - recently - students, journalists, art historians, etc.. following the contacts that I have established. However, I remain dissatisfied the lack of participation leads me to change the formula. Items too long to give a lecture pace while the principle of the internet is cause by exchange of brief and subjective purposes, leaving a greater openness to the contradiction ... Now, the full text will appear on homepage, fully translated in (fr)english, click on the message leading to the illustrations. Texts more involved because it is also our Future: the current crisis marks the end of a model, probably a regression of the low labor cost in distant countries, the decline in transport sold off. If we re-industrialize, show an intelligent story, that of a modest modernity , say more human and less consumerist foolishly, that we can rediscover during Reconstruction ...

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Images de France // 1939-1945

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Dominique, Images de France février 1943 .

En 1939 et 1945, l'Union des artistes modernes et le Salon des arts ménagers cessent leurs activités mais le Salon des artistes décorateurs veut se maintenir et un évènement naît en 1940 : le Salon de l’imagerie, associé à la précieuse revue en couleur Images de France - apparition singulière alors que le papier manque... Car les temps sont déjà ceux du cinéma, du visuel s'insérant dans la mode vestimentaire et dans le mobilier. Cette revue donne une juste idée de la création sous l’Occupation et montre la renaissance de l'ancienne génération des artistes décorateurs. Leur élitisme s’associe alors à l’idéologie d’un épanouissement individuel de l’ouvrier dans un savoir-faire de prestige, un travail artisanal qui s’oppose à la frustration de l'ouvrier spécialisé ne voyant pas la finalité de sa tâche : détournement de l’argument socialiste de William Morris car il s’agit là d’intérêts bien particuliers ! La Compagnie des arts français publie dans cette revue une déclaration pleine-page : "la tradition française est de créer", les décorateurs signataires - Adnet, Arbus, Dominique, Jallot, Leleu, Pascaud, Printz, Prou, Rousseau et Lardin - sembler résister à l'Occupant en refusant d’être passéistes. De biens grands mots car les articles prônent la tradition ("perdue" pendant la crise de 1928-38) et s'opposent au modernisme, à la démocratisation. L'artisan prend plaisir en travaillant uniquement pour une richissime élite... Même si les ouvrages semblent ridicules dans le cadre désert du "Palais de New-York" en 1942, où se tient le Salon des artistes décorateurs et où l'on stocke en sous-sol les biens juifs réquisitionnés. Que découvre t'on ? On vante le retour de la ferronneries d’art d'un Gilbert Poillerat et la précieuse marqueterie d'un Jules Leleu. Le seul souci réaliste se limite aux difficultés d’approvisionnement (bois exotiques, tissus) ou aux réquisitions pour l'armement (métaux, solvants), Jean Royère imagine donc un "grenier aménagé sans bon d’achat" faisant de ces contraintes un levier d’action. On découvre aussi le brutalisme "premier" des meubles monoxyles d’Alexandre Noll et l'ambiance autoritaire et rustique d’une maison de campagne décorée par Maurice Jallot. Le style de l'Occupation est dans ce mélange singulier de luxe, d'élitisme et de populisme, il nous montre comment les frustrations sont instrumentalisées derrière la promesse du "bien du peuple" pour finalement servir l'intérêt d'un petit monde de privilégiés...

In 1940, Union of modern artists and homework exhibition named “Salon des arts ménagers” cease their activities, but artists decorators maintains an event and a picture exhibition born, combined with precious color magazine Images de France - singular appearance when paper runs out ... For this times they are already cinema, visual inserting in fashion clothing and furniture. Reading this magazine gives us a fair idea of creating during Occupation and we see that it is the 1925 generation of decorative artists who survive best. Their elitism is then associated with an ideology of individual development worker in a manual skill prestigious craftsmanship that opposes frustration of skilled worker not seeing the purpose of its task… An socialist argument of William Morris against mechanization, because it is of interest more than know-how. The French Company of Art publishes in this review a full-page statement: "The French tradition is to create" decorators signatories - Adnet, Arbus, Dominique, Jallot, Leleu, Pascaud, Printz, Prou, Rousseau and Lardin - argue that If they refuse to be backward-looking. Property for big words Images de France advocates tradition ("lost" during 1928-30 crisis) and opposes Modernism especially idea of democratization. The craftsman then works only for wealthy elite ... It boasts the return of ironwork art of Gilbert Poillerat  or a Jules Leleu precious inlay - even if their works seem ridiculous in the Palais de New-York (now Palais de Tokyo), where empty stands Salon decorators. Realistic concern is limited to certain supply difficulties (exotic woods, fabrics) or requisitions for weapons (metals, solvents). Jean Royère imagines an "attic without voucher" constraints by a lever action. We also discover the brutalism furniture with canoes Alexandre Noll and furniture of a neo-rustic cottage Maurice Jallot. Unique blend of luxury, elitism and Folk art: it is the new style of the Occupation! And we can understand how frustration combined with the democratic "good for people" promise can serve interests of a little world ...

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Exposition internationale // urbanisme et habitation

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Marcel Gascoin, Sotteville-lès-Rouen, d'après Ensembles modernes

Entre le retour en force de l'Art déco sous l'Occupation (images de France  // 1940-44) et la renaissance du Salon des arts ménagers en 1948 (meubles de série // arts ménagers), le modernisme social apparaît une première fois aux yeux du public dans "l'Exposition internationale de l'urbanisme et de l'habitation" en 1947. Beaucoup critiquèrent alors l’absence de position tranchée d'un Etat qui refusait à la fois la main-mise des avant-gardes internationales et celle des acteurs locaux désireux d’un style "régional". En y regardant de près, principalement en parcourant le numéro 41 du Décor d'aujourd'hui, l'Exposition apparaît finalement cohérente, pleinement dans son temps et certainement plus que le modernisme radical ou le néo-régionalisme : la reconstruction des villes montre des immeubles aux formes neuves et rationnelles dont les plans obéissent à la normalisation nouvelle du confort. L'ameublement suit les principes de production en série car le directeur de l'exposition - Paul Breton - fait appel à Marcel Gascoin pour diriger l'aménagement des appartements exposés. On a juste assez d'acier pour armer le béton et de bois pour l'ameublement, on manque cruellement de charbon pour faire tourner les grosses industries : la modernité doit être économique, tolérante, rester modeste... et l'on comprend ainsi mieux la place de premier ordre offerte à Auguste Perret et René Gabriel et l'abandon des créateurs prônant une innovation dispendieuse. Décideurs et créateurs semblent vouloir en finir avec les doctrines radicales : concilier l'ingéniosité et l'intelligibilité, utiliser la machine, pour démocratiser, et la main de l'homme, pour y ajouter la beauté. Il faut lier la production mécanisée au travail artisanal... Dans une approche mêlant standardisation et Arts & Crafts, chaque ville, chaque projet, chaque intérieur trouve un caractère différent - comme le montre les logements-types exposés, dont les célèbres exemples de Sotteville-lès-Rouen, du Havre et de Boulogne-sur-Mer.

After the comeback artists-decorators during the Occupation (see Images of France), social modernism reborn in the International Exhibition of Urban Planning and Housing, in 1947. Many criticized then absence of clear-cut position of a government which refused the stranglehold of the Parisian avant-garde, on the contrary, others - wanting a style "regional" - denounced the silence imposed on local decision-makers . If you look closely, this exhibition is finally consistent and fully adheres to its time, even more than the "Modern Movement" or neo-regionalism that the Vichy government had sought to revive: the inner planes obey the new standards of comfort and furnishings strictly follows the principles of mass production, the director of exhibition - Paul Breton - who uses Marcel Gascoin to lead stands design. It has just enough steel to reinforce concrete, there is a lack of coal to run industries ... The modernity must be tolerant and economic, to be modest, and it includes the best place in the first rank given to Auguste Perret and René Gabriel. The creators want to finish with the radical doctrines: concillier ingenuity and intelligibility, use the machine to democratize products and hand-make to beauty, connect the mechanization with handcrafted finishes ... Approach in Arts & Crafts revival, every city, every project, every home has a different character - as shown by the three famous examples of Sotteville-lès-Rouen, Le Havre and Boulogne-sur-Mer.

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Marcel Gascoin // études havraises

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Atelier menuiserie de l'école pratique du Havre, vers 1910

Les débuts scolaires de Marcel Gascoin vont enfin être connus dans les détails grâce aux recherches de Cyrille Beneteau qui mène un travail de bénédictin sur l'histoire du Havre et de sa reconstruction. Grâce à lui, le lycée havrais Jules-Siegfried peut désormais se targuer d'avoir parmi ses anciens élèves l'un de nos de nos plus grand designer : Marcel Gascoin. Un éclairage biographique pertinent car on découvre que celui-ci était élève de 1921 à 1924 à "l'école pratique" et apparaît sur la liste des diplômés de Maistrance. L'actuel Lycée Jules-Siegfried est fondé comme "Ecole Pratique" en 1868, l'option "Ecole de Maistrance" est ajoutée en 1919 pour former des agents de maîtrise et dessinateurs pour les bureaux d’étude en mécaniques dans les chantiers de construction navale. Marcel Gascoin reçoit le brevet dans cette spécialité en 1924-25 avec la mention Bien, option "modelage" - une technique consistant à transposer un dessin ou un prototype en modèle pour une production industrielle concrète. On comprend déjà la future synthèse qu'il va opérer, entre son père qui est lui-même chef d'atelier dans l'école (certainement en menuiserie), son goût pour l'agencement des bateaux et pour le bois (qu'il dira avoir découvert dès l'enfance sur les quais du Havre) et, enfin, sa formation technique en maistrance qui s'avère finalement très proche de sa future carrière - si on considère l'importance du mobilier en bois sur les bateaux à cette époque - même s'il en parle moins que de son futur parcours dans les prestigieuses écoles et institutions parisiennes !

Early school cursus of Marcel Gascoin will finally be known in detail through research that leads Cyril Beneteau painstaking work on the history of Le Havre and its reconstruction. Thanks to him, in Le Havre, the Jules Siegfried High School can now boast among its alumni one of our our largest designer, Marcel Gascoin. Lighting biographical relevant because discovered that he was a student here from 1921 to 1924/25 where it appears on the list of graduates of this Industrial School founded in 1908 for designed to train supervisors and designers for offices mechanical study shipbuilding. Marcel Gascoin will receive a certificate with honors in the "modeling" - specialty of transposing a drawing or prototype model for concrete industrial applications. It already includes future synthesis that will operate between a father foreman in school practice (carpentry), a taste for boats and wood (he discovered from childhood on docks of Le Havre), and finally, the technical training that is ultimately very close to his future career - if one considers the importance of wooden furniture on the boat at this time - even if he speaks less than its future course in the prestigious Parisian institutions!

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Solar house // George Fred Keck

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La Maison solaire de G.F. Keck, Maison française, juin 1947

Après s'être réfugié aux Etats-Unis, Maurice Barret revient avec le rêve américain en tête. Même si le verre et l'acier manquent totalement en France, il apporte avec lui un paysage avant-gardiste qu'il publie dans la revue Maison française : il s'agit de la "maison solaire" réalisée par l'architecte-ingénieur George Fred Keck en 1946 (Maison Sloan). Presque totalement préfabriquée, orientée pour une gestion optimale de la température (déjà "passive"), elle figure l'idéal américain de la Middle Class et se place à la hauteur esthétique des luxueuses villas de la Côte Ouest. Un objet futuriste et un idéal pour le Français moyen car l'espoir du pavillonnaire est déjà - encore et toujours - dans la majorité des têtes alors même que se dessine un contraste singulier avec les projets de reconstruction en immeubles collectifs. Si des expériences ponctuelles sont menées dans la cité expérimentale de Noisy-le-Sec, le pavillon du plus grand nombre se réduit pourtant au baraquement provisoires équipé d'un simple point d'eau et d'un unique poële à charbon... Mais le modèle américain de Georges F. Keck, c'est avant tout un rêve : une boîte en verre dotée de tout le confort moderne, d'une puissance visuelle démesurée. Toujours aussi prospectif de nos jours, d'un "futurisme intemporel", cet idéal iconographique montre cependant un décalage tragique avec les réalités quotidiennes des années 1940, un décalage qui n'est pas si éloigné du luxueux "art déco" que l'on exhibait sous l'Occupation : ici et là, on veut éduquer le peuple au "bon goût" de quelques privilégiés en passant par l'image. Après la bombe A, l'image est l'autre arme de la Seconde Guerre mondiale - comme l'analyse en temps réel Marshall McLuhan...

Refugee in U.S., Maurice Barret returns in France with an American dream. Even if glass and steel completely lacking in France, he brings with him an extraordinary landscape layouts that will publish in Maison Française magazine: the "solar house" by George Fred Keck in 1940 (called Sloan House). Almost completely prefabricated and oriented for optimal management of temperature ("passive"), it appears American ideal of perfect home for Middle Class, at the height of aesthetic luxury of the West Coast. Also a dream for the average French as hope of pavilion is already - and again - in the majority of heads, even though a singular contrast is drawn between this aspiration and reconstruction projects in apartment buildings or temporary huts. It retains the idea, specific experiments are conducted with the Swedish houses and from other countries in the experimental city of Noisy-le-Sec. However, the American dream is something else: this glass box with all the modern comforts of visual power disproportionate. There is this ideal as an offset tragic iconography with the daily realities of the 1940s, not so far from luxurious art deco that was shown during the Occupation - here and there, we want to educate people to the "good taste" through the image. After the bomb, the image is another weapon born during the Second World War, as will be analyzed in real time Marshall McLuhan ...

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Emile Seigneur // chaise MPF

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photographie via Branca.com

En ce moment même, en vente sur le site Art & Antiques d'Alessandra Branca, cette chaise attribuée à Marcel Gascoin ; une erreur d'identification pouvant très bien se comprendre car ce modèle est un "classique" des créateurs français pendant l'immédiate après-guerre : on y retrouve Marcel Gascoin, Jacques Hauville, Roger Landault et - dans ce cas précis -  Emile Seigneur. Un ancien élève de l'école Boulle qui se spécialise très tôt dans le meuble pour enfant avant de suivre les rails de Gascoin en éditant des équipements pour petits appartements aux "meubles des Provinces de France" (MPF). Il expose au Salon de l'enfance et aux Arts ménagers. Particulièrement célèbres, ses modèles pour enfants sont largement diffusés par l'enseigne "Berceau de France" (voir l'étude du stand aux Arts ménagers de 1949 sur vintage for kids)  - avec des lits gigognes, des meubles par éléments, une commode, une petite chaise... et aussi un berceau en rotin qui va retenir l'attention de Jean Royère -. Au milieu des années 1950, il se spécialise en faisant de son nom une marque : les "Bibliothèques Seigneur" intègrant tous les équipements annexes, y compris cette élégante chaise qu'il a créé en 1951 pour MPF.

At this moment, for sale on the site Alessandra Branca Art & Antiques, this chair attributed to Marcel Gascoin; misidentification may understand because this model is a "classic" French designed during immediate post-war: there are Marcel Gascoin, Jacques Hauville Roger Landault and - in this case - Emile Seigneur. Alumnus of the Boulle school which follows the Gascoin rails when he edits complete sets for "Meubles des Provinces of France" (MPF) between 1949 and 1951. He is particularly known for children models widely distributed by the firm "Berceau of France" (see vintage for kids) - including a rattan cradle will hold attention of Jean Royère - and specialize in children furniture and making a mark with his name in the mid-1950's: "Seigneur Bibliothèque" incorporating all equipment, including this elegant chair created in 1951.

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Marcel Gascoin // interview 1963

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Marcel Gascoin en 1962, revue Arts Ménagers n°147, p.142

La Revue de l'ameublement publie dans les années 1960 une série d'interviews des grands décorateurs par Pascal Renous - une très importante ressource pour tous les biographes. On peut lire sur ce blog celle de Jacques Hitier (Jacques Hitier // interview 1964). Maintenant voici celle de Marcel Gascoin faite en 1963. Notons que le personnage est relativement invisible derrière son oeuvre, ses photographies publiées sont rares et ses propos se formulent comme des aphorismes - économie des mots bien dans le goût du milieu du 20ème siècle. Pierre Paulin le décrit comme un cauchois au regard malin, et l'un de ses anciens élèves le présente comme une personnalité simple : "Un petit monsieur, discret, poli, sérieux. Toujours bien mis" (témoignage). Gascoin, trop longtemps oublié, peut-être trop discret, comme ses meubles...

The Revue de l'ameublement publishes in the 1960s a series of interviews with leading designers - a resource for biographers. You can read in this blog Jacques Hitier interviews (Jacques Hitier / / interview 1964). Now here is one of Marcel Gascoin, in 1962. Note that his character is relatively invisible behind his work, portraits are rare and remarks published are formulated as aphorisms - much in the style of mid-century: an economy in words. Pierre Paulin described as a norman under evil, and one of his former students presents as a single character: "A little gentleman, discreet, polite, serious. Always well dressed". Gascoin, too long forgotten, perhaps too quiet, like his furniture ...

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Henri Salesse // reportage photographique

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via Didier Mouchel, Reportage : Henri Salesse, éd. Gwinzegal, 2008

Séverine Liatard et Séverine Cassar viennent de présenter les photographies d'Henri Salesse sur France Culture (Fabrique de l'histoire). Redécouvert par Didier Mouchel et le Pôle Image Haute-Normandie en 2008, Henri Salesse apparaît atypique parmi les employés du ministère - ce n'est pas faux mais n'oublions pas que le niveau de formation des "photographes industriels" est alors excellent, et c'est surtout le sujet-motif d'Henri Salesse qui est atypique : la misère des quartiers insalubres ! Les photographes français ne sont alors que des techniciens, suivant leur formation et leur statut, et ils s'identifient comme tels, sans jamais se revendiquer autrement... Au Havre, par exemple, l'Etat missionne de nombreux grands photographes entre le bilan des destructions (Adrien Paris) et la propagande touristique de la ville neuve (Lucien Hervé), sans compter le chantier de Reconstruction où se croisent l'Atelier Chevojon et quelques "locaux" remarquables comme Robert Lhommet (cf. isai-canalblog) ou Gilbert Fernez. Pour en revenir au statut du photographe : ce n'est donc pas un artiste-vedette plus ou moins imposé mais un technicien appelé par un autre... Dans bien des domaines, alors que règne la modestie et l'excellence, le génie artistique se cache sous la commande administrative - des choix sont bons et d'autres pas, des photographes excellents et d'autres moins. Pour s'en faire idée plus juste, on peut profiter du fonds récemment mis en ligne par le Ministère dépositaire des archives MRU, où l'on peut voir les reportages d'Henri Salesse et bien d'autres choses : https://mediatheque.developpement-durable.gouv.fr/

Severine Cassar and Severine Liatard presented photographs of Henri Salesse on Radio-France - rediscovered by Didier Mouchel in 2008. Henri Salesse appears unusual among departmental employees - good work, but do not forget that formation of "industrial photographers" is excellent that it is mostly the subject-pattern that is atypical of the great misery slums. French photographers are technicians while, depending on their training and their status, and they identify themselves as such, never claim otherwise ... Nothing at Havre, the state gave missions many great photographers balance between destruction (Adrien Paris) and the promotion of tourism in the new town (Lucien Hervé) ... excluding photographs of the building where cross Reconstruction Workshop Chevojon and some local photographers like Robert Lhommet or Gilbert Fernez. We must return to the status of art: it is not an artist that is needed in this place, it's a technician called by another technician ... Same choices are good and others not, same technicians are excellents and others not. At this time, in many areas, the technician cache "artist" rule while modesty and excellence! See https://mediatheque.developpement-durable.gouv.fr/

Henry-Jacques Le Même // luxe rustique

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chalet "Le Caribou", Maison Française , janvier 1950

Dans l'arrière boutique, évoquons Pierre Chapo et la gamme "week-end" de Gautier-Delaye, puis cherchons quelques ancêtres, Guillerme et Chambron, un mot sur l'inévitable Charlotte Perriand... Enfin, arrivons-en à l'initiateur du genre en France : l'architecte Henry-Jacques Le Même qui appartient pleinement à la génération des artistes-décorateurs et ressurgit après-guerre avant de disparaitre du paysage médiatique vers 1950. Formé par Jacques-Emile Rulhmann et proche de Pol Abraham, il débute en construisant un chalet pour la famille Rothschild à Megève, en 1925. C'est là qu'il traçe un triple lien entre "Art déco", "Mouvement moderne" et "traditions populaires", faisant naître une branche de la modernité qui échappe à la radicalité hygiéniste de l'usine-laboratoire pour se fondre dans la robustesse vernaculaire du gîte rural. Après la randonnée en montagne, nos explorateurs du "dehors" cherchent à fuir les intempéries, le froid et l'humidité, la tempête et l'orage, en rentrant dans un "dedans" raffiné et surprotégé. Une odeur de feu de bois se dégage dans un chez-soi protecteur où il est possible de se laisser aller en toute confiance, de s'abandonner. Des planchers lourds, des murs crépis ou lambrissés offrent un intérieur rustique, épais, indestructible. Le confort ne se limite pas à un "équipement", il devient une ambiance qui semble ressurgir de la nuit des temps, puisé dans l'abri primitif où l'homme préhistorique cherchait à se protéger des bêtes sauvages ! C'est dans cet imaginaire qu'il faut se plonger pour découvrir un fragment de la modernité du XXème siècle, quand se multiplient chalets, stations et sanatoriums.

In a back room of a famous antique shop, we discuss the range of Pierre Chapo and "weekend" furniture of Gautier-Delaye, followed with some ancestors as Guillerme Chambron and inevitable Charlotte Perriand ... Finally, we discuss identify an initiator in France: the architect Henry Jacques Le Même fully belongs to the generation of artists and designers resurfaced after the war before disappearing around 1950. Formed by Jacques-Emile Rulhmann and friend of Pol Abraham, he began building a chalet in Megève for the Rothschilds in 1925. He draws a link between "Art Deco", "Modern Movement" and "folk", giving rise a branch of modern radicalism that escapes hygienist factory-laboratory to blend in robustness vernacular cottage. After hiking alpine, our explorers "outside" looking to escape the weather, cold and humidity, storm and tempest, on entering an "inside" refined and overprotected. Smell of fire emerges in a protective home where it is possible to let go confidently to surrender. Heavy floors, paneled or plastered walls provide a rustic interior, thick, indestructible. The comfort is not limited to "equipment", it becomes an atmosphere that seems to resurface from immemorial times, drawn from the primitive shelter where prehistoric man was trying to protect wild animals! It is in this imaginary need to discover a fragment of the modernity in the twentieth century, when multiplied chalets, ski resorts and sanatoriums.

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Personne ne bouge ! // sur Arte

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Ce n'est pas tous les jours que l'on a l'occasion de rire. Alors, voilà, la chose peut se faire grâce à une jeune équipe d'Arte qui a mis en image l'Appartement témoin Perret avec une subtilité comique qui n'a d'égal que la pertinence des propos. Écoutons bien, regardons bien, c'est énorme et très fin. Trois personnages et non des moindres - Auguste Perret, René Gabriel et Marcel Gascoin - sont observés sous leur meilleur profil (d'obsessionnels)... Avant que ce ne soit la société tout entière qui ne devienne encore plus folle avec la gadgétisation affiliée à notre bien-aimée consommation de masse. Portrait style "pola" d'une ville moderne qui semble (dé)tournée dans la folie du rationalisme. Des moments cultes : le poteau,  la poële, la couverture chauffante, le bidet, les naturistes, Stalingrad-sur-Mer, les parisiens, la langue des anciens... Bravo à tous ! Un sujet d’Isabelle Foucrier, David Millier et Yohann Le Rallier avec le commentaire de Frédéric Bonnaud. Merci à tous... Le reportage passe dimanche à 17h50 : soutenons l'audience.

An opportunity to laugh, the thing can be done with a great team of the TV channel Arte has imaged the Apartment model Auguste Perret with subtle comic, has equal relevance of the subject. Listen well, look good, it's huge and very fine. Three characters and not least - Auguste Perret, René Gabriel, Marcel Gascoin - are seen at their best profile (obsessive) ... Before it is the society as a whole becomes even crazier with gadgetization affiliated with our beloved mass consumption. Portrait in the style of "Polaroid" in a modern city that seems to be turning into madness rationalism. Worship times: the pole, the stove, the electric blanket, bidet, naturists, Stalingrad-sur-Mer, Paris, the language of the ancient ... Congratulations to all! A subject of Isabelle Foucrier, David Millier and Yohann Le Rallier with the comment Frédéric Bonnaud. Thank you ...

Meuble Oscar // Didier Rozaffy

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Un ami de ce blog vient de découvrir - bravo ! - le nom du créateur des éléments Oscar : Didier Rozaffy. Preuves ci-dessus et ci-dessous, en provenance des archives de l'Institut national de la propriété industrielle (Inpi.fr). Un dépôt "physique" de six éléments effectué en décembre 1955 : tardif, puisque ces meubles sont imaginés fin 1948 - début 1949 et édités pour être présentés au public dès 1950. En fouillant sur internet, on découvre que ce dépôt "physique" suit de peu celui du brevet de son modèle avec table à abattant. Le premier brevet pour les éléments Oscar date de mai 1949 et se transforme en US-PATENT en 1953. Neuf licences sont actuellement répertoriées sur internet au nom de Didier Rozaffy entre 1949 et 1963 (voir espacenet), toutes relatives aux meubles Oscar - nous pouvons en déduire qu'il inscrit sa carrière sous cette marque et dispose d'une connaissance experte de l'industrie et de son fonctionnement. Nous n'en savons pas plus, pour l'instant... A propos du monde industriel, parlons du lecteur à qui nous devons cette découverte : Olivier Franquet, le spécialiste en récupération de meubles dans les collectivités et les entreprises (les redistribuant ensuite aux antiquaires et galeristes). Son entreprise multiplie les découvertes, du panneau mural 70's au bâtiment C de la Résidence universitaire d'Antony... Les volumes risquent de faire peur aux âmes sensibles. Si vous en êtes, alors, asseyez-vous, calmement, attachez votre ceinture, puis cliquez sur ce lien : old-decors.com.

A friend of this blog (Olivier Franquet, Old Décors) just discovered name of Oscar furniture creator : Didier Rozaffy. Evidence above and below, from the National Institute of Industrial Property (Inpi.fr) archives. Six elements deposit in December 1955, late, since these pieces are patented in may 1949, edited and presented in February 1950. But this difference is not surprising because patent issue floating during the ten years following the war, and few furniture designers submit their works... By searching on the web, we find that the idea of ​​protecting its elements follows some of the deposit of its model-leaf table. He patented the table and realizes that there is not its other elements! Seven licenses are currently listed on the Internet in the name of Didier Rozaffy between 1954 and 1963 (see directorypatent.com), all relating to Oscar furniture - we can deduce that in this part of his career mark and has expert knowledge of industry and its operation. We do not know any more for the moment ...

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prefab UK 100 // perfect housing

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notice de montage, archives nationales de Fontainebleau


Mickaël Sendra et Martine Câtel viennent de déposer un splendide projet pour le Parc de Soye, entre Ploemeur et Lorient : le remontage d'une maison préfabriquée américaine "UK 100". Déjà, félicitons le président de la très dynamique association Mémoire de Soye pour avoir redécouvert l'histoire en détail de ce logement idéal dessiné entre 1942 et 1945 par le Building Research Establishment et la Federal Public Housing Authority, version à bas prix de la maison solaire (Solar House // George Fred Keck), elle-même descendante des villas californiennes pour milliardaires... Les Etats-Unis sont, à cette époque, un bien bel exemple du progrès imaginé par l'élite ensuite décliné vers la Middle puis la Working Class. On comprend mieux le rêve américain ! On peut retenir comme responsable politique Philip M. Klutznick (commissioner, Washington, D.C.) et les producteurs Longfellow Building (Portola, Californie), City Lumber Company (Bridgeport, Connecticut) . Quant aux initiales "U.K.", elles évoquent leur destination initiale, le Royaume-Uni, mais celui-ci abandonne ce projet trop coûteux et préfère produire lui-même les logements préfabriqués. La France reprend finalement cette commande pour héberger d'urgence les victimes des bombardements. Il en arrive un peu plus de 8.000 que l'on va implanter dans certaines villes sinistrées : Boulogne-sur-Mer, Le Havre, Pont-Audemer, Caen, Lorient, etc. Il en reste désormais très peu. La dernière restante à Caen (ville du Memorial amnésique), située dans l'école des Beaux-Arts, va très bientôt être détruite : on cherche donc un sauveur, ou un investisseur... Car son intérêt dans l'histoire mondiale de l'architecture moderne est incontestable, on y découvre toute la modernité : préfabrication, transport, montage par éléments, confort, sans compter l'économie des matières et des énergies. En 1945, la maison est une "star" que l'on expose face à la Maison Blanche et devant le Victorian & Albert Museum. Certes, en France, on ne sait pas les "assembler" et on aura bien des problèmes, au point de les surnommer "maisons de carton", titre d'un film tourné au Havre cette année (Matthieu Simon).

Mickaël Sendra and Martine Câtel submitted a splendid project in Lorient (Britain, France), to save a U.S. prefab nammed "UK 100". Already congratulate the President of the dynamic organization "Memoire de Soye" - he have rediscovered the story in detail of this house. Designed between 1942 and 1945 by the Building Research Establishment and the Federal Public Housing Authority, it's a low cost version of the Solar House (George Fred Keck), itself a descendant of California houses(Richard Neutra)... A fine example of progress envisioned by the elite then declined to the Middle and Working Class. We understand better the American Dream! We may retain as politician Philip M. Klutznick (commissioner, Washington, DC) and industrials :  Longfellow Building (Portola, CA), City Lumber Company (Bridgeport, Connecticut). Initials "UK" evoke their original purpose, United Kingdom of course, but U.K. prefers produce himself and finally gives this command too expensive. France takes to host for bombing victims. It comes over 8,000 that we will implement in some cities affected: Boulogne-sur-Mer (Nord), Le Havre, Pont-Audemer and Caen (Normandy), Lorient or Brest (Britain). For their interest in world history of modern architecture is undeniable, Here, we discover all the modernity: prefabrication, transport, mounting elements, and comfort, mention the democratic component of an economy in materials and energy . In 1944-45, this house is a"star" which is exposed in front of the White House and the Victorian & Albert Museum. While in France, it is not really "get" and there will be many problems to the point. The nickname "Our cardboard houses" as a report in Le Havre (by Matthieu Simon).

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Albert Ducrot // table "Révélation"

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La table portefeuille "Révélation" est crée en 1952 sous le nom de "Magic". Brevetée en 1953, c'est l'un des rares meubles de cette période à être édité en grande série. Elle cumule les atouts : robustesse incontestable, gain de place évident grâce à son système dépliant et réhaussable. Il en existe de nombreux modèles adaptés aux différents goûts des clients avec, chose rare pour un produit industriel, une gamme moderne (ligne "junior"). Son créateur est Albert Ducrot (1900-1964), directeur de l'entreprise Ducal. Tapissier de formation, il s'installe dans le Faubourg Saint Antoine en 1923 puis il va reprendre l'industrie familiale de fabrique de siège. Cossu, souvent historicisant, rustique et parfois même froufrouteux, le style Ducal reste marqué par le Paris des Années folles mais son génie réside dans les systèmes de transformation que le directeur de la marque met au point avec l'aide d'un mécanicien, ajusteur et serrurier, ancien ouvrier des usines Renault, Monsieur Chauvin (voir ducal.info). Singulier mélange entre le délicat confort du tapissier-décorateur et la brutalité mécanique de l'automobile, le paradoxe des "systèmes" devient le symbole même de la marque. Ducal redessine et rebaptise le fauteuil Morris ("Bang"), la table portefeuille ("Révélation") et la fameuse banquette-lit ("Merveille") qui est éditée en centaines de milliers d'exemplaires ! Avec des noms qui frappent, connus pour être solides et intelligents, les meubles Ducal sont les vedettes des années 1950...

The transformable table "Revelation" was created in 1952 under the name "Magic". Patented in 1953, this is one of the few furniture of this period to be published in mass. It combines the advantages: robustness indisputable, obvious space saving thanks to its brochure and Raisable. There are many models to suit different tastes of customers, a rarity for an industrial product, a modern range (line "junior"). Its creator is Ducrot Albert (1900-1964), director of the company Ducal. Upholsterer training, he settled in the Faubourg Saint Antoine in 1923 then it will resume cottage industry factory seat. Cossu, often historicizing, rustic and even froufrouteux the Ducal style is marked by the Paris of the Golden Twenties, but his genius lies in processing systems as the director of the brand develops with the help of a mechanic, with a worker formed in Renault car factory. Unique mix of delicate comfort upholsterer decoration and brutality mechanical automobile, the paradox of "systems" becomes a symbol of the brand. Redesigned and renamed the ducal chair Morris ("Bang"), the holding table ("Revelation") and the famous sofa bed ("Wonder") is published in hundreds of thousands of copies! With names that strike, known to be strong and intelligent, the Ducal furniture are featured during the 1950's ...

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